Étymologiquement,
le mot clitoris est dérivé du grec ancien kleitoris (κλειτορίς)
qui signifie « sorte de pierre » (Bailly, 1950, p. 1098)
Clitoris Street Art
« Soyez curieux-ses à propos du clitoris »
Campagne « Clitorosity » de Laura Kingsley
(voir plus loin dans l’article)
Source : Hsieh, 2017
Le clitoris n’a rien de mystérieux. Il suffit de s’y intéresser pour le connaître. Alors pourquoi l’a-t-on à ce point occulté jusqu’à le rendre presque inexistant dans les manuels scolaires ? En France, par exemple, un seul éditeur a décidé de représenter correctement le clitoris dans son manuel SVT (sciences de la vie et de la terre) depuis la rentrée scolaire 2017 (Benhaiem, 2017). Les 7 autres manuels SVT resteront avec un clitoris incomplètement dessiné (avec uniquement le gland du clitoris) et souvent dessiné à part (comme détaché de l’appareil génital féminin), alors que le pénis y est représenté correctement, intégré aux organes génitaux masculins ?
« [le clitoris] mesure de 8 à 10 centimètres de long et de 3 à 6 centimètres de large » (Arte Magazine, 2004, p.32).
L’invisibilité de la plus grande partie du clitoris (seul le gland du clitoris est externe) ne justifie en rien ce prétendu mystère. Notre cerveau, notre cœur et tous nos organes internes (foi, intestins, reins, vessie, utérus, ovaires, etc.) sont parfaitement connus par la science et la médecine, et ceci de façon très détaillée. Et pourtant, ils sont invisibles, eux aussi.
La méconnaissance du clitoris vient en partie du fait que la recherche médicale a été centrée jusqu’il y a très peu de temps quasi exclusivement sur les hommes. Ce n’est que très récemment que la recherche médicale s’est un peu intéressée aux femmes, découvrant alors qu’elles étaient tout autant susceptibles d’être touchées par certaines pathologies que l’on considérait majoritairement masculines. Par exemple : les maladies cardio-vasculaires (Kuhni, 2013) et l’autisme (Kuhni, 2017). Pour justifier cet oubli des femmes, la recherche médicale prétend que les pathologies des femmes lui auraient échappé parce qu’elles cacheraient leurs symptômes (pour l’autisme, par exemple) ou que ces symptômes seraient trop différents de ceux des hommes (pour les maladies cardio-vasculaires, par exemple). Pourtant, s’il y avait eu des recherches médicales, les symptômes des femmes auraient été parfaitement connus, repérés, répertoriés comme ils l’ont été pour les hommes. Le désintérêt pour les femmes dévoile tout simplement une recherche médicale foncièrement patriarcale, donc sexiste et misogyne.
Mais il n’y a pas que cela. L’occultation du clitoris a sans doute pour origine majeure un enjeu sociétal de taille, celui de la domination masculine. En effet, le clitoris n’est pas n’importe quel organe. Il est l’organe du plaisir sexuel des femmes. C’est son unique fonction. Pour l’instant, les connaissances scientifiques sur le clitoris émergeant à peine depuis quelques années, la plupart des femmes ne connaissent encore que très partiellement cet organe. Or, le simple fait de connaître le clitoris, sa structure, son fonctionnement, va permettre aux femmes de contacter pleinement cet organe, de l’explorer, d’en goûter tous les plaisirs et donc, de ne plus en être dissociée.
Alors que se passerait-il si l’immense majorité des femmes découvrait pleinement cet organe du plaisir ? Accepteraient-elles encore une sexualité centrée sur le pénis et calquée sur les stéréotypes de la pornographie dans lesquels la violence envers les femmes ne cesse de s’accroître ? Autrement dit, accepteraient-elles encore cette sexualité plutôt pauvre qui ne leur apporte souvent que peu de plaisir, voire aucun et même souvent uniquement de la souffrance ? Il est probable que non, elles ne l’accepteraient plus.
Dans ce cas, la connaissance du clitoris par la majorité des femmes pourrait-elle mettre en péril la construction patriarcale millénaire ? Cette connaissance serait-elle par conséquent subversive, révolutionnaire ? Sans doute oui, puisque la domination masculine est basée en grande partie sur les violences sexuelles envers les femmes. Et, surtout, basée sur la très préoccupante désensibilisation à ces violences en faisant croire aux femmes que c’est normal, que la sexualité c’est ça et rien d’autre, qu’elles doivent y passer sinon elles sont coincées, mal baisées voire frigides.
La connaissance du clitoris peut donc déjà être un instrument de réelle libération sexuelle des femmes, contrairement à la prétendue libération sexuelle des femmes des années 68 qui n’a été qu’une illusion puisqu’elle a en réalité rendu les femmes encore plus disponibles à la sexualité masculine. Et mieux encore, cette réelle libération sexuelle des femmes a de fortes chances de mener à la fin d’une société dominée par les hommes, pour aboutir enfin à une société égalitaire entre les femmes et les hommes, c’est-à-dire une société où le sexisme et la misogynie n’ont plus leur place.
Alors allons-y, soyons subversives et partons à la découverte de ce splendide et puissant organe féminin dédié exclusivement au plaisir et dont l’occultation a été soigneusement orchestrée par une société patriarcale entièrement vouée au culte du pénis.
« “Le clitoris est la seule partie du corps qui n’a pas d’autre fonction que le plaisir.” (Natalie Angier, écrivain) » (Arte Magazine, 2004, p.32).
A propos de ce culte du pénis, on peut se demander pourquoi le pénis est toujours représenté en érection (dessins ou graffitis de pénis, etc.). Pourtant les hommes ne sont pas en permanence en érection. Alors pourquoi ne représente-t-on pas plutôt le pénis au repos, dans son état le plus courant, soit un organe mou qui pend et ne ressemble en rien à un pic dressé ?
D’ailleurs, pour les rares représentations du sexe féminin extérieur, elles montrent toutes une vulve au repos et non une vulve en état d’excitation, gonflée, ouverte, avec les lèvres écartées et un clitoris en érection. Donc pourquoi devrait-on représenter un pénis en érection pour les hommes, alors que l’on représente une vulve au repos pour les femmes ?
La campagne « Clitorosity » de Laura Kingsley
Pour commencer, voici la campagne « Clitorosity » fondée par Laura Kingsley, une jeune femme américaine de 24 ans qui dessine des clitoris à la craie sur le sol de nombreuses villes dans le monde et les diffuse sur le compte Instagram de la campagne (Clitorosity, 2016). Son but est de faire connaître le clitoris et d’échanger avec les gens autour de ces dessins. Cette idée lui est venue lorsqu’elle s’est rendue compte que les femmes vivaient une situation anormale en étant encouragées partout (publicités, magazines, cinéma, etc.) à avoir du sexe, mais sans connaissance réelle du clitoris, leur organe sexuel du plaisir.
« (…) she was inspired to start her project when she noticed a double standard about women’s sexuality. She told the magazine, « We’re encouraged to have sex in everything from ads to magazines to movies, but we don’t have conversations about real anatomy. » » (Hsieh, 2017)
Après cela, Laura Kingsley est allée dans un parc public à New York et a commencé à dessiner un clitoris à la craie sur le sol, en sous-titrant « Soyez curieux-ses au sujet du clitoris ». En discutant avec les gens autour de ce dessin, elle a constaté avec surprise que beaucoup de femmes ignoraient même que le clitoris existait dans le cadre de leur propre anatomie. Depuis ce premier dessin, la campagne « Clitorosity » a voyagé dans 18 États américains et cinq pays différents.
Depuis le début de son projet, plus de 80 personnes l’ont aidée à dessiner des clitoris. Ces participants actifs à la campagne ont tout fait avec elle, depuis la conception et le choix des lieux, jusqu’aux dessins à la craie et aux discussions sur ces dessins avec des personnes dans la rue. Pour ce qui est de l’expansion de la campagne, Laura Kingsley souligne qu’il est important pour elle de respecter la communauté dans laquelle se font ces dessins. « La mission de Clitorosity consiste à impliquer les gens dans la communauté – ceux qui connaissent la ville, parlent la langue et comprennent la culture – afin que nous puissions déterminer ensemble ce qui est pertinent et significatif à dessiner. » (traduction – Hsieh, 2017)
Clitoris Street Art
« Qu’est-ce ? »
La majorité des gens pensaient qu’il s’agissait d’une pieuvre (octopus, en anglais) « “It’s an octopus?” Three women asked while walking in the rain on the Cirkelbroen (Circle Bridge). . I laughed, and said, “That is the most common guess in the history of Clitorosity. It’s actually the clitoris, both the internal and external parts.” » (Hsieh, 2017, photo « Cirkelbroen »)
« Baltimore plaisir »
Campagne « Clitorosity » de Laura Kingsley
Source : Hsieh, 2017
Le sexe féminin dessiné par des femmes et par des hommes
Voyons maintenant la situation inverse, avec 2 vidéos très bien réalisées et joyeusement toniques dans lesquelles des femmes et des hommes sont invité-e-s à dessiner le sexe féminin.
Ce qui apparaît très vite en regardant ces deux vidéos, c’est à quel point ces femmes et ces hommes semblent gêné-e-s et osent à peine exécuter un dessin du sexe féminin. Leur difficulté à réaliser ce dessin par méconnaissance du sujet est l’une des causes. Mais la cause principale de leur gêne est sans doute le fait que réaliser un tel dessin a quelque chose de très transgressif dans nos sociétés patriarcales qui refusent de s’intéresser au sexe des femmes.
En revanche, vous aurez probablement déjà pu constater que lorsque l’on demande a des femmes ou à des hommes de dessiner un sexe masculin, elles-ils dessinent spontanément, sans aucun problème et avec très peu de gêne, un pénis en érection.
Voici la vidéo des femmes dessinant leur sexe : « Vaginas, as drawn by the women that own them » (Fusion, 2015)
When women draw vaginas
Capture d’écran de la vidéo
Puis la vidéo des hommes dessinant le sexe féminin : «When Men Draw Vaginas » (Mic, 2014)
When men draw vaginas
Capture d’écran de la vidéo
Le clitoris en 3D (Odile Fillod – 2016)
Tout d’abord, un article publié dans Le Figaro le 12 août 2016 et intitulé « Un clitoris 3D pour faire tomber les tabous » (Thibert, 2016)
Le clitoris 3D réalisé au Fab lab de la Cité des sciences, à Paris. (Thibert, 2016)
Cet article intègre une vidéo particulièrement intéressante intitulée « CLITORIS 3D IMPRIMABLE » (Docher, 2016)
Le texte de l’article : « En réaction à la méconnaissance qui entoure l’organe du plaisir féminin, une chercheuse en a réalisé un modèle réaliste en 3D, qu’elle souhaite voir entrer dans les cours d’éducation sexuelle.
Théophile Gautier l’appelait «la rose», tandis que Paul Verlaine lui attribuait le sobriquet de «boule-de-gomme». Le clitoris, s’il a su conquérir la plume des poètes du XIXe siècle, a connu un déclin de popularité au début du siècle dernier. Grand oublié des cours d’éducation sexuelle et représenté de façon incomplète dans les manuels scolaires, l’organe sexuel peut désormais être reproduit facilement à l’aide d’une imprimante 3D.
«Il s’agit d’un modèle stylisé, car en réalité, un clitoris est toujours asymétrique, irrégulier», admet Odile Fillod, l’initiatrice du projet. Chercheuse indépendante en sociologie des sciences et spécialiste des questions de sexe, Odile Fillod a eu l’idée de fabriquer un clitoris à taille réelle et en 3D afin de «montrer concrètement à quoi ressemble cet organe dont l’anatomie est généralement méconnue ou mal comprise». Ce clitoris de forme coudée, fabriqué en plastique biodégradable, donne à voir son gland -qui serait le siège de 8000 terminaisons nerveuses-, et dévoile également ses parties invisibles: un duo de racines encerclant deux bulbes vestibulaires.
Après avoir défini un clitoris de forme et de taille moyenne sur la base d’articles scientifiques, la chercheuse a fait appel au Fab lab de la Cité des sciences -un lieu ouvert au public où des outils de réalisation d’objets sont mis à disposition- pour le modéliser et le matérialiser à l’aide d’une imprimante 3D. Le fichier du modèle 3D est en libre accès sur internet. «Ainsi, les enseignant.es de SVT, les éducateur/ices à la sexualité ou toute autre personne pourront en imprimer un exemplaire et s’en servir à des fins pédagogiques», explique Odile Fillod. Selon elle, ni l’éducation sexuelle telle qu’elle est faite en France, ni les manuels de SVT n’accordent au clitoris la place qu’il devrait avoir: «Les programmes scolaires ne détaillent que les connaissances relatives à la reproduction, dans laquelle le clitoris n’intervient pas». Une lacune relevée par le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes dans son rapport sur l’éducation à la sexualité paru en juin.
Un tabou récent
Pourtant, le clitoris n’a pas toujours été tabou. Représenté pour la première fois avec exactitude par le médecin allemand George Ludwig Kobelt en 1844, il occupait jusqu’au début du XXe siècle plusieurs pages dans les traités d’anatomie. Mais à partir de 1960, seules quatre lignes lui sont encore consacrées. «Certains disent que le XXe siècle a été celui de la libération sexuelle, mais c’est faux. Au contraire, il a été marqué par un mouvement de répression sexuelle sans précédent», affirme Jean-Claude Piquard, sexologue clinicien et auteur de «La fabuleuse histoire du clitoris». «Pendant très longtemps, la médecine a considéré que l’orgasme féminin était nécessaire à la procréation, ajoute le sexologue. Jusqu’au XIXe siècle, c’est l’Église elle-même qui recommandait aux couples d’avoir recours au clitoris!». Mais en 1880, les médecins découvrent que l’ovulation est indépendante du plaisir de la femme. Ça a été le début de la chute du clitoris».
Cette initiative inédite s’inscrit dans une démarche qui vise à permettre aux femmes de s’approprier leur corps. «Il n’y a pas deux sexes fondamentalement différents (…). L’homologue féminin du pénis est le clitoris, il a la même origine embryologique, fonctionne de la même manière et joue le même rôle dans le plaisir sexuel, explique Odile Fillod (…) Enfin, la connaissance du clitoris permet d’expliquer pourquoi l’excision est une grave mutilation sexuelle». La révolution clitoridienne est en marche... » (Thibert, 2016)
Le clitoris, cet inconnu (Odile Buisson – 2011)
Ensuite, la vidéo d’une présentation de la gynécologue et obstétricienne Odile Buisson, avec des animations dont les images de synthèse sont particulièrement réussies. « 13 min – Le clitoris cet inconnu – Odile Buisson » (Université Paris Diderot, 2011)
Le texte explicatif de la vidéo : « Le clitoris est un organe qui a été ignoré par la médecine en raison de tabous sociétaux. La première description exacte du clitoris date de 1998, date de l’arrivée du Viagra traitant les troubles de l’érection masculine. De la même façon, on connaît peu la fonction clitoridienne conduisant à l’orgasme, alors que les mécanismes de l’érection masculine sont connus depuis 1990. La principale raison de cette disparité est que le clitoris, organe de jouissance, ne sert pas à la procréation.Odile Buisson est gynécologue obstétricienne. Sa rencontre avec le Dr Pierre Foldès, pionnier de la réparation de l’excision du clitoris a été le point de départ de leurs recherches sur la fonction sexuelle féminine. » (Université Paris Diderot, 2011)
Le clitoris, ce cher inconnu (Michèle Dominici, Arte – 2003)
Pour terminer, un documentaire diffusé sur Arte le 16 janvier 2004 dans le cadre de la soirée Thema « Le sexe des femmes ». Ce documentaire de 59 min. réalisé par Michèle Dominici est intitulé « Le clitoris, ce cher inconnu » (lien avec trailer et possibilité d’achat de la vidéo)
Texte du bulletin d’Arte du 10 au 16 janvier 2004 : « Documentaire de Michèle Dominici Réalisation : Variety Moszinski et Stephen Firmin (France/Royaume-Uni, 2003, 59mn) Coproduction : Cats & Dogs Films, Sylicone, ARTE France ARTE FRANCE
Alors que le fonctionnement du sexe masculin n’a quasiment plus de secret pour les scientifiques, on commence à peine à comprendre celui du sexe féminin. “Thema” fait le bilan des connaissances sur le clitoris (à quoi il ressemble, à quoi il sert), décrit le combat des femmes maliennes contre l’excision et donne la parole à celles qui filment le désir. » (Arte Magazine, 2004, p. 31)
« À quoi sert le clitoris ? À quoi ressemble-t-il ? Un petit pois, un bouton ou plutôt une poire ? Comment fonctionne-t-il ? Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur cet organe méconnu, symbole du plaisir féminin. En juin 1998, une chercheuse du Royal Melbourne Hospital, le docteur Helen O’Connell, affirme dans un article du Journal of Urology que les reproductions actuelles du clitoris sont inexactes. Le corps scientifique et médical semble s’être, pour diverses raisons, contenté de descriptions anatomiques superficielles, voire erronées, datant pour la plupart du début du siècle. La taille, la forme, la position du clitoris varient selon l’auteur ou l’origine de l’illustration. À se demander, quand il n’est pas tout bonnement absent, s’il s’agit bien du même organe ! Parce qu’on parle beaucoup de sexe, mais que le fonctionnement de la sexualité féminine ne semble malgré tout pas encore compris, ce film entreprend de faire un véritable bilan des connaissances sur l’anatomie et la physiologie sexuelle féminine aujourd’hui.
Pour le plaisir
Grâce à des images de synthèse, on découvre un clitoris dix fois plus gros que la plupart d’entre nous ne l’imaginait et deux fois plus gros que les illustrations d’experts ne le figuraient. Selon l’urologue Helen O’Connell, conseiller scientifique de ce film, il mesure de 8 à 10 centimètres de long et de 3 à 6 centimètres de large. Et il ne ressemble ni à un petit pois ni à un bouton, mais plutôt à une poire. Une séquence d’animation retrace les déboires de “ce cher inconnu” avec la norme sociale, l’Église et la psychanalyse. En 1875, date à laquelle le Belge Edouard Van Beneden met à jour le mécanisme de la fécondation, le clitoris est déclaré “organe inutile”. Le primat du sexe par les voies vaginales acquiert une légitimité toute scientifique, et le clitoris est diabolisé. Le président de la British Medical Society, le docteur Baker Brown, soupçonne le clitoris d’être responsable de l’hystérie, de l’épilepsie et d’autres formes de folie. Il préconise alors l’excision – pratique qui persiste aujourd’hui sur des petites filles dont le clitoris est jugé trop long. Ce film montre comment, un siècle plus tard, la sexualité féminine commence seulement à être étudiée avec autant d’attention que son alter ego masculin. Il met également fin au mythe de la vaginale versus la clitoridienne et au mythe du point G… » (Arte Magazine, 2004, p.32)
Bibliographie
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Ping : Silencier les femmes victimes en prétendant qu’elles « se victimisent » (procédé anti-victimaire) – Marianne Kuhni
Ping : La violence machiste systémique et la non-reconnaissance des femmes victimes – Marianne Kuhni