Les violences envers les femmes et les enfants

Article mis à jour le 10 mai 2020.

Pour avoir une idée de l’ampleur des violences envers les femmes et les enfants, le mieux est de s’en remettre aux chiffres de diverses études et de lire des publications féministes sur ce thème puisque les féministes ont été les premières et souvent les seules à dénoncer ces violences masculines systémiques envers les femmes et les enfants.

Toutefois, malgré ces chiffres et ces publications, les violences envers les femmes et les enfants restent largement invisibilisées en raison d’un manque de volonté ou plutôt d’une forte résistance de nos sociétés patriarcales qui se perpétuent exclusivement par ces violences.

En effet, les sociétés patriarcales dans lesquelles nous vivons quasiment partout dans le monde ont absolument besoin des violences envers les femmes pour permettre aux hommes de dominer les femmes. Sans quoi, les femmes n’accepteraient jamais d’être soumises aux hommes. Le formatage patriarcal commence dès l’enfance, d’où la gravité des violences envers les enfants, notamment les violences sexuelles.

Or, qu’y a-t-il de plus efficace pour faire perdurer en toute impunité ces violences que de les occulter pour faire croire qu’elles n’existent pas ? Ainsi, chaque fois qu’une victime parlera, elle passera pour folle, menteuse, manipulatrice, etc. et ainsi personne ne la croira.

Il est certain que seules les féministes arriveront à mettre fin à ces violences patriarcales, car nous sommes les seules à en avoir la volonté et à connaître parfaitement les mécanismes de la domination masculine. Pour illustrer ce combat, voici la célèbre performance organisée par le collectif féministe Las Tesis (« les thèses ») et donnée le 20 novembre 2019 à Valparaiso suite à une enquête sur un viol au Chili. Cette chanson intitulée « Le violeur, c’est toi » et sa chorégraphie sont en train de devenir un hymne international contre les violences faites aux femmes :

« Des milliers de femmes ont participé à cette performance originelle. « Le patriarcat est un juge qui nous reproche d’être nées. Notre punition, ce sont les féminicides. C’est le viol. Et le coupable, ce n’était pas moi, ni où j’étais, ni comment j’étais habillée », ont-elles scandé à l’unisson. Leurs doigts tendus pour accuser la police, la justice et la société patriarcale ont touché le monde entier. » (Regny, 2019)

« Le violeur, c’est toi »

Captures écran de la vidéo transmise dans l’article (Regny, 2019)

Les violences envers les femmes

Les violences envers les femmes sont multiples : violences sexuelles, conjugales, reproductives, économiques, etc.

End violence against women – 25 november

Le 25 novembre est la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes (source image)

Les Nations Unies (ONU) et la Banque Mondiale

Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), jusqu’à 70% des femmes sont victimes de violences et cela se passe dans tous les pays du monde. Et selon la Banque Mondiale, pour les femmes âgées de 15 à 44 ans, le viol et la violence conjugale représentent un risque plus grand que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis :

« Women aged 15-44 are more at risk from rape and domestic violence than from cancer, car accidents, war and malaria, according to the World Bank. Instances of violence are extremely high. According to the UN up to 70 percent of women experience violence in their lifetime – and it occur in both rich and poor countries around the world. » (UNA-UK, 2016)

Traduction : «  Les femmes âgées de 15 à 44 ans sont plus à risque de viol et de violence domestique que de cancer, d’accidents de voiture, de guerre et de paludisme, selon la Banque mondiale. Les cas de violence sont extrêmement élevés. Selon l’ONU, jusqu’à 70% des femmes sont victimes de violence au cours de leur vie – et cela se produit dans les pays riches et pauvres du monde entier. »

Le Conseil de l’Europe

Dans un communiqué de presse du 24 novembre 2009, le Conseil de l’Europe déclare que la première cause de mortalité pour les femmes âgées de 19 ans à 44 ans est la violence domestique :

« Strasbourg, 24.11.2009 – « La violence domestique est la première cause de mortalité chez les femmes âgées de 19 à 44 ans dans le monde, devant la guerre, le cancer et les accidents de la route », a déclaré Sandra Barns (Royaume-Uni, PPE/DC), Rapporteur du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe sur la violence à l’égard des femmes, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre. » (Conseil de l’Europe, 2009)

Amnesty International

Amnesty International fait régulièrement des campagnes sur le thème de la violence conjugale, en montrant bien que ces violences se passent absolument partout dans le monde. Par exemple, en mars 2011, lors de sa campagne à l’occasion du 8 mars (Journée internationale des droits des femmes) Amnesty International Belgique révèle qu’en Belgique 1 femme sur 5 subit de la violence conjugale (donc 20 % des femmes).

« Une femme sur cinq en Belgique est victime de violences conjugales. Vingt pour cent des femmes font l’objet de violences de la part de leur conjoint. » (Amnesty International Belgique, 2011)

Le texte de l’affiche de la campagne est percutant: «1 femme sur 5 vit avec un criminel. Stop à la violence conjugale »

(Amnesty International Belgique, 2011)

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

Depuis plusieurs années, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît que la violence des hommes envers les femmes et les filles est un problème de santé publique. Le 20 juin 2013, lors d’une grande campagne, l’OMS a dévoilé les résultats de sa grande étude sur ce thème (TV5Monde, 2013).

Voici le texte de l’affiche de cette campagne : « Les femmes et les petites filles sont plus exposées à la violence des hommes de leur entourage, en particulier au sein de la famille. Le viol et la torture sont utilisés comme arme de guerre. La violence contre les femmes a des conséquences graves sur leur santé mentale, physique et sexuelle. La violence contre les femmes est un problème de santé publique. On peut l’empêcher. »

L’affiche en question (TV5Monde, 2013)

 OMS - violence femmes et filles

Campagne OMS

(affiche téléchargeable au bas de cette page : OMS – Santé des femmes)

La Convention d’Istanbul

Pour terminer ce chapitre sur les violences envers les femmes, il est important de mentionner la convention d’Istanbul qui a été conclue et ouverte à la signature le 11 mai 2011 à Istanbul (Turquie). Elle est entrée en vigueur le 1er août 2014, avec uniquement 10 pays l’ayant ratifiée (Conseil de l’Europe, 2011a). Ce traité historique du Conseil de l’Europe permet la création d’un cadre juridique pour protéger les femmes contre toutes les formes de violence, et prévenir, réprimer et éliminer la violence contre les femmes et la violence domestique. La Convention d’Istanbul pose également le cadre d’un suivi spécifique (le GREVIO) afin d’assurer la mise en œuvre de ses dispositions (Conseil de l’Europe, 2011b).

A la lecture du texte de la Convention d’Istanbul (Conseil de l’Europe, 2011c), l’on constate que d’entrée, dès le préambule, les violences envers les femmes sont clairement décrites comme résultant d’un contexte de domination masculine :

« Reconnaissant que la violence à l’égard des femmes est une manifestation des rapports de force historiquement inégaux entre les femmes et les hommes ayant conduit à la domination et à la discrimination des femmes par les hommes, privant ainsi les femmes de leur pleine émancipation;

Reconnaissant que la nature structurelle de la violence à l’égard des femmes est fondée sur le genre, et que la violence à l’égard des femmes est un des mécanismes sociaux cruciaux par lesquels les femmes sont maintenues dans une position de subordination par rapport aux hommes; » (Conseil de l’Europe, 2011c)

Malheureusement, cette convention n’a pas changé grand-chose puisque les agresseurs bénéficient toujours d’une très large impunité. Ainsi, au lieu de diminuer, les violences envers les femmes ne font au contraire que progresser.

Les violences sexuelles envers les enfants

Les violences sexuelles envers les enfants et plus particulièrement l’inceste sont l’arme de prédilection de la domination masculine, car c’est à travers ces violences que les filles intègrent leur rôle d’opprimées (victimes) et les garçons leur rôle d’oppresseurs (agresseurs).

Dorothée Dussy, anthropologue

Anthropologue, chargée de recherche au CNRS et membre de L’IRIS (Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux), Dorothée Dussy travaille notamment sur la dimension empirique de l’inceste en tant qu’outil premier de la domination masculine.

Dorothée Dussy a déjà publié deux ouvrages sur ce thème : « Le berceau des dominations. Anthropologie de l’inceste, livre 1 » (Dussy, 2013a) et « L’inceste, bilan des savoirs » (Dussy, 2013b)

« Le berceau des dominations est le premier livre d’une trilogie consacrée à « l’ordre social incestueux ». L’ouvrage étudie les « incesteurs » tandis que les deux prochains seront consacrés aux « incestées » et à la construction de leur subjectivité d’une part, et, d’autre part, au traitement des rares affaires qui parviennent devant les tribunaux et aux divers « procédés de légitimation du silence à l’échelle des sociétés et des institutions ». (Yeun, 2014)

« Le berceau des dominations. Anthropologie de l’inceste, livre 1 » (Dussy, 2013a) est un ouvrage absolument incontournable si l’on veut comprendre les enjeux de l’inceste dans nos sociétés patriarcales :

« Dorothée Dussy se penche sur les mécanismes complexes par lesquels l’inceste, en théorie interdit et condamné, est couramment pratiqué dans l’intimité des foyers français. À la faveur du réel, et de la banalité des abus sexuels commis sur les enfants, l’inceste se révèle structurant de l’ordre social. Il y apparaît comme l’outil primal de formation à l’exploitation et à la domination de genre et de classe.

Cinq ans d’enquête ethnographique menée auprès d’enfants incestés devenus grands, et auprès de leur famille, sont restitués dans une trilogie dont Le berceau des dominations forme le premier livre.

S’appuyant principalement sur une série d’entretiens réalisés en prison auprès d’hommes condamnés pour viol sur des enfants de leur famille, l’auteur donne dans ce premier opus la parole aux incesteurs. Simples maillons d’une généalogie familiale où l’inceste leur préexiste, on comprend que les incesteurs incestent par facilité, par mimétisme, par opportunisme, ou encore par identification. Sans complaisance, mais sans mettre l’incesteur en position d’étrangeté, l’auteur guide le lecteur pas à pas dans un voyage subversif au cœur de familles que rien, ou presque, ne distingue des vôtres. » (Iris, 2013)

Le berceau des dominations. Anthropologie de l’inceste, livre 1

(Iris, 2013)

Le Conseil de l’Europe

Menée de 2010 à 2015 pour lutter contre les violences sexuelles à l’égard des enfants (Conseil de l’Europe, 2010d), la campagne « UN sur CINQ » a été lancée les 29 et 30 novembre 2010 à Rome, en Italie (Conseil de l’Europe, 2010a). Ses objectifs étaient de promouvoir la signature, la ratification et la mise en œuvre de la Convention de Lanzarote (Convention du Conseil de l’Europe sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels) et de sensibiliser la population (enfants, familles et personnes s’occupant d’enfants) à l’étendue des violences sexuelles infligées aux enfants et les équiper des connaissances et outils de prévention nécessaires (Conseil de l’Europe, 2010b).

Le nom de la campagne (UN sur CINQ) fait référence à la proportion d’enfants violentés sexuellement en Europe puisque plusieurs études ont fait ressortir qu’en Europe 1 enfant sur 5 est violenté sexuellement (donc 20 % des enfants) :

« Environ un enfant sur cinq en Europe serait victime de violences sexuelles. On estime que dans 70 à 85 % des cas, l’auteur des violences est connu de la victime. » (Conseil de l’Europe, 2012)

« L’estimation du chiffre d’UN sur CINQ ressort des résultats combinés de diverses études menées par des équipes de chercheurs dans toute l’Europe et coïncide avec les statistiques avancées par l’Unicef, l’Organisation internationale du travail et l’Organisation mondiale de la santé.

Le chiffre d’UN sur CINQ s’applique à l’ensemble de l’Europe, ce qui n’exclut pas pour autant des différences de fréquence d’un pays à l’autre. Les études réalisées dans des pays non européens, comme les Etats-Unis et le Canada, semblent révéler une fréquence comparable. » (Conseil de l’Europe, 2010c)

Le matériel de la campagne « UN sur CINQ » est disponible ici (Conseil de l’Europe, 2010d).

La Convention de Lanzarote

La Convention de Lanzarote (Convention du Conseil de l’Europe sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels) a été conclue et ouverte à la signature le 25 octobre 2007 à Lanzarote, (Îles Canaries, Espagne). Elle est entrée en vigueur le 1er juillet 2010 avec uniquement 5 pays l’ayant ratifiée (Conseil de l’Europe, 2007a).

Cette convention contient toutes les mesures nécessaires pour prévenir la violence sexuelle, protéger les enfants et poursuivre les agresseurs (Conseil de l’Europe, 2010a).

Le texte de la Convention de Lanzarote est disponible ici (Conseil de l’Europe, 2007c).

Malheureusement, cette convention n’a pas changé grand-chose puisque les agresseurs bénéficient toujours d’une très large impunité. Ainsi, au lieu de diminuer, les violences sexuelles envers les enfants ne font au contraire que progresser.

L’enquête STOP AU DÉNI

Une grande enquête de l’association « Mémoire Traumatique et Victimologie » a été menée de mars 2014 à septembre 2014 avec le soutien de l’UNICEF France. Cette enquête intitulée STOP AU DENI a démontré que 1 femme sur 5 (donc 20 % des femmes) et 1 homme sur 14 (donc 7 % des hommes) ont déjà subi des violences sexuelles.

« Une femme sur cinq et un homme sur quatorze déclarent avoir déjà subi des violences sexuelles. » (Huffington Post, 2015)

L’enquête fait ressortir de nombreux chiffres qui montrent l’ampleur des violences sexuelles envers les enfants et le profil de leurs agresseurs. Par exemple que 81 % des victimes de violences sexuelles sont mineures et 96 % des agresseurs sont des hommes, 94 % des proches :

« L’enquête a révélé que les enfants sont les principales victimes des violences sexuelles puisque 81% des victimes de violences sexuelles sont des mineur-e-s (majoritairement des filles) : 1 victime sur 5 a été violée avant 6 ans, 1 victime sur 2 a été violée avant 11 ans.

L’enquête a également révélé que 96 % des agresseurs sont des hommes, 94 % des proches, 1 enfant sur 2 est agressé par un membre de sa famille et 1 agresseur sur 4 est mineur, donc 3 agresseurs sur 4 (75 %) sont des adultes (pédocriminalité).

L’enquête a démontré les lourdes conséquences sur la santé mentale et physique des victimes, ainsi que les risques de suicide (1 victime sur 2 a tenté de se suicider) et les risques de grossesse (1 grossesse sur 5 « consécutive à un viol » affecte une mineure).

L’enquête a aussi démontré la loi du silence et le déni de ces violences sexuelles, puisque 83% des victimes interrogées déclarent n’avoir jamais été protégées et 67% des répondant-e-s qui ont porté plainte (donc intervention de la police) n’ont bénéficié d’aucune mesure de protection.

L’enquête révèle que seules 4% des victimes agressées dans l’enfance indiquent avoir été prises en charge par l’Aide sociale. Parmi celles qui ont porté plainte : 66% de celles qui avaient moins de 6 ans au moment des faits déclarent « n’avoir jamais été protégées », de même que 70% de celles entre 6 et 10 ans et 71% de celles entre 11 et 14 ans. » (Kuhni, 2015)

Interpol

Interpol ou OIPC (Organisation internationale de police criminelle) est spécialisée dans la traque internationale des criminels. Cette organisation internationale reconnaît elle-même que la pédocriminalité est rarement signalée, car elle se déroule très souvent dans un contexte privé. Cette explication qui se résume au « contexte privé » fait bien sûr abstraction des causes systémiques et sociétales de la pédocriminalité.

« Contrairement aux idées reçues, l’agresseur est très souvent une personne connue de l’enfant, que ce soit un membre de la famille, un voisin ou un professionnel de la petite enfance. La plupart des affaires d’abus pédosexuels ne sont pas signalées puisqu’elles se déroulent en secret dans un contexte privé. » (Interpol, 2020)

Bibliographie

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